Le patrimoine hospitalier
Sans présenter dans l’intégralité le patrimoine de l’Ancien Hôpital, voici quelques éléments qui méritent le détour…
Elle conserve son mobilier religieux ; les grilles en fer forgé, qui donnent de part et d’autre sur les salles des malades, datent de 1765 et de 1813.
Aujourd’hui désaffectées et dépourvues de leur mobilier, elles conservent leurs splendides plafonds à la française et leurs baies couvertes d’un arc en plein centre.
Un jardin de plantes médicinales présente des essences que les Sœurs utilisaient comme remède : l’arnica, la consoude, l’achillée millefeuille ou la lavande officinale…
En arrière des bâtiments, côté jardin, plusieurs sections complètent le jardin de plantes médicinales : l’herbularium, le rosarium, le préau, l’orangerie…
Cette pièce, qui était réservée aux travaux d’aiguilles des religieuses, a retrouvé une partie de sa vocation en accueillant depuis 1992 une partie de la collection de M. et Mme Sarda-Cochet. On peut notamment admirer les splendides coiffes bressanes, étincelantes de blancheur, aux fines broderies et aux dentelles tuyautées.
Cette ancienne pharmacie de l’hôpital date en grande partie de 1814 et est restée dans son jus : mortiers et pilons en bronze et mobilier en étain côtoient les 120 pots en faïence de Meillonnas, d’origine, alignés dans les niches en boiserie. Depuis 2008, on découvre également, grâce au don de M. et Mme Kroëly, pharmaciens à Châtillon, quelques appareils qui servaient à préparer les cachets ou les pilules.
En face du grand meuble à tisanes, le Triptyque de la Lamentation fascine autant qu’il interroge. Ce tableau, peint en 1527, présente la Passion, la Déploration et la Résurrection du Christ. Les guides du Musée vous aideront à percer le mystère du superbe cadre peint orné d’étranges symboles liés à la fabrication du cuir : les donateurs, de part et d’autre du panneau central, seraient les Blanchard, riches négociants en cuir.